L’œuvre Frequencies (a/friction) s’inscrit au cœur d’une série d’installations et de performances de Nicolas Bernier
créées autour du phénomène de la fréquence sonore et des sons purs émis entre autre par les diapasons.
Sur une table lumineuse se trouve un vieil oscillateur à la fréquence fixe de 476 Hz connecté à une enceinte, ainsi
qu’un diapason dont la fréquence est de 480 Hz. Lorsque le diapason est frappé aléatoirement par un solénoïde,
un effet acoustique de battement apparaît. L’auditeur découvre alors la friction entre ces deux oscillations, entre
l’électronique et l’acoustique, et entre les différentes périodes de l’histoire de la recherche sonore.
Cette pièce est un double hommage au compositeur et artiste sonore Alvin Lucier qui a travaillé intensément avec
les oscillateurs, et au physicien Hermann Von Helmholtz qui a utilisé les diapasons pour l’analyse sonore et qui a
été parmi les premiers à théoriser les motifs de battement entre les fréquences.